Lycée La Coliniere

Lycée Enseignt General Et Technologique – Nantes

Pays de la Loire
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Le sourire aux lèvres, les yeux scintillants, mais surtout une médaille de bronze autour du cou. Tel est le dénouement d’un week-end inoubliable et rempli d’émotions qu’ont vécu l’équipe cadette et l’équipe junior du lycée participant aux Championnats de France UNSS de cross-country. Comment les dix élèves en sont-elles arrivées là ? C’est ce qu’elles vont tenter de vous faire vivre en quelques lignes…

Samedi, direction Les Mureaux (78)

MARGAUX, élève de seconde (cadette)

« Le départ du bus est prévu le samedi à 8h15 au lycée la Colinière. Nous arrivons toutes les unes après les autres avec l’excitation du week-end mais aussi le stress de la course de dimanche. Sur le chemin, nous nous arrêtons pour accueillir des élèves d’autres établissements, très sympathiques et pleins d’humour, eux-aussi qualifiés pour l’événement. Pendant le trajet, on chanteet danse! « 

ELODIE, élève de la section football du lycée

« La fatigue est présente mais l’excitation et la joie de pouvoir participer aux championnats de France ont pris le dessus. Majoritaires, les filles de la section sportive athlétisme m’ont très bien accueillies et intégrées. La bonne ambiance tout au long du trajet est omniprésente et une cohésion de groupe s’installait. »

MARGAUX

« Vers midi il y a eu une pause sur une aire de repos pour manger tous ensemble. Quelques heures plus tard nous arrivons sur le terrain du cross. »

FLORINE (junior)

« Après les 6h de voyage, nous découvrons un magnifique paysage au bord de la Seine, et commençons le rituel: le repérage du parcours. C’est à ce moment-là que le stress commence à arriver car nous voyons toutes les difficultés (les côtes, la boue…). Mais nous ne perdons pas notre sourire, ni notre volonté de se battre jusqu’au bout. »

Dimanche, jour de compétition...

Courses cadette: 14h, Junior: 15h.

FLORINE

« Le lendemain matin, jour de cross, nous arrivons vers 10h sur le site. Notre course étant 5h plus tard, nous devons attendre longtemps, et surtout dans le froid. »

SACHA (junior)

« Mais nous attendons avec impatience l’heure fatidique de la course des cadettes, qui courent une heure avant nous… »

LUCIE (cadette)

« Les box de départ étaient très étroits. J’étais si stressée… Je crois que je n’ai jamais autant appréhendé le départ d’un cross comme celui-ci. Je me remémore la voix qui nous signale de se tenir prêtes, et puis surtout le moment où les filles du box d’à-côté s’élancent avant le départ. Alors d’un même mouvement nous les avons suivies, par reflex mais au fond de moi, après la surprise de ce faux départ non signalé, j’étais en colère contre celles qui seraient peut-être la cause de notre podium manqué. L’incertitude nous ayant fait perdre du temps, j’ai essayé de toutes mes forces de rattraper mon retard. Une centaine filles étaient devant moi mais je n’ai pas baissé les bras, je me suis répétée que nous pouvions le faire, que nous allions gagner. Je me répétais en boucle la chanson que nous avions inventée, quelques jours avant l’occasion. »

JAVOTTE (cadette)

« J’ai franchi la ligne d’arrivée contente, mais aussi déçue à cause de ce « faux-départ ». J’ai vu sur le visage des filles de l’équipe une part de déception. Le podium était loin, la déception présente mais il fallait faire avec et surtout que l’on aille encourager les juniors qui devaient faire mieux que nous ! Sur le chemin Margaux et moi croisons Patrice, notre entraîneur, qui nous apprend : « Vous êtes troisièmes ! ». Nous nous sommes regardées, Patrice a répété ses paroles, et nous nous sommes mises à pleurer ! On ne pouvait pas y croire, alors on lui a demandé « Où sont les résultats?? » Et on y a couru. En effet, « Lycée la colinière – 3eme » était affiché. Les larmes ont doublés, nous nous sommes empressées d’aller prévenir le reste de l’équipe et nous sommes sautées les unes sur les autres ! Les juniors, qui elles sont alors à deux doigts de prendre le départ ont toute suite compris, et sont venues nous féliciter, tout comme Mme Dollfus (ndlr: professeur d’EPS) qui se tenait à côté. »

LAURANE (junior)

« Notre course approchait, nous finissons tout juste notre échauffement et le stress commence à monter. Quand le speaker nous appelle pour le départ qui est imminent, nous mettons nos chaussures à pointes en vitesse. Nous entrons alors dans la chambre d’appel, le stress est à son maximum. D’apprendre que les cadettes ont fait un podium nous a motivé encore plus ! Et puis c’est l’heure du départ, le cross commence et maintenant il faut tout donner pour n’avoir aucun regret. »

ELODIE

« Une petite appréhension monte en moi, cependant les filles n’hésitent pas à me rassurer et me mettre en confiance. »

FLORINE

« Nous étions la dernière course du championnat. Le terrain était tout retourné après le passage des autres courses donc la difficultés était un peu plus réelle. Pour moi ce parcours me paraît tout de même moins compliqué que les championnats de France des années précédentes, à Caen et à Autun. »

« Il y a une chose qui ne change jamais aux championnats de France de cross, c’est le départ:un moment hyper stressant et très impressionnant ! »

Une dizaine de minutes plus tard, la ligne d’arrivée franchie par les juniors

FLORINE

« Je ne croyais pas au podium donc je suis partie me changer. Un peu plus tard on m’annonce qu’il faut que je retourne au podium parce que mon équipe est troisième ! J’ai mis beaucoup de temps à réaliser, puis j’ai eu les larmes au yeux et ma première réaction à été de courir directement vers le podium vers les filles de mon équipe pour les féliciter, profiter, et partager ensemble ce magnifique moment. »

JAVOTTE

« Quand on apprend que les juniors filles sont aussi troisièmes… C’est juste magique ! »

ZOE

« Une fois remises de nos émotions après l’annonce de notre troisème place, nous nous sommes dirigées ensemble, vers le podium. Nous devions ressembler à des petites filles attendant leur tour pour rentrer dans un manège !! Je n’arrivais toujours pas à réaliser… C’était trop beau pour être vrai ! Enfin, le speaker appelle les cadettes, et en demandant le lycée La Colinière, mon coeur s’est serré et j’ai bien cru que j’allais encore pleurer. Mais nous sommes toutes montées, ensemble, ne faisant qu’une, et nous avons grimpé sur la 3eme marche du podium. L’émotion était intense. Nous étions toutes sur un nuage nous demandant si nous avions réellement notre place ici…
Nous avons beaucoup rigolé sur ce podium, sûrement du fait de notre nervosité. »

FLORINE

« Ce cross aux Mureaux était mon dernier championnat de France de cross et j’en garderai un souvenir magnifique. »

LAURANE

« Même si ça a été dur, à l’arrivée je n’ai pas eu de regrets et étais très contente d’avoir couru ! »

JAVOTTE

« J’ai vécu mes premiers championnats de France de manière extraordinaire, avec deux équipes géniales, une super ambiance, des professeurs adorables, et deux médailles inattendues…la meilleure façon de représenter le lycée ! »

ZOE

« Il est impossible de décrire clairement nos sensations… Je pense que nous étions toutes énormément fières, heureuses et émues. Ce podium est l’un de mes plus beaux souvenirs ! »

SACHA

« De nos visages anxieux à quelques heures du départ, à nos sourires pendant la remise protocolaire ; du regard envieux que nous jetions au podium la veille de la compétition, à notre récompense sur la troisième marche le lendemain… Nous sommes passées par beaucoup d’émotions en peu de temps !

Pour nous, ce championnat de France a été un événement très enrichissant tant sur le plan sportif qu’humain. Je suis très heureuse de ce résultat que jamais nous n’aurions pu obtenir sans la complicité qu’il y avait entre nous. En plus, c’est un résultat historique puisque atteindre deux podiums lors d’un seul championnat national de cross n’avait jamais été réalisé dans l’histoire de la section sportive athlétisme ! »

ELODIE

« Rires, pleurs, stress, bonheur… Nous sommes passées par tous les états émotionnels ce week-end ! Une aventure qui restera gravée dans ma mémoire. Sans oublier de remercier nos professeurs d’EPS sans qui rien de tout ça n’aurait pu arriver. »